Dynamique du front agricole et le Parc W du Niger

La présente étude est réalisée dans l'extrême Ouest du Niger, dans la Réserve Totale de Faune de Tamou du Niger. Elle constitue la zone périphérique du parc W du Niger. Elle a pour objectif de comprendre la dynamique des changements d'occupation des sols dans la Reserve Totale de Faune de Tamou entre 1975 et 2013 et de déterminer les causes des changements observés. Les dynamiques spatio-temporelles de l'occupation du sol ont été analysées à partir des images Landsat de 1975, de 1989 et de 2013. La méthode de numérisation visuelle multitemporelle, qui consiste à délimiter les différentes unités homogènes a été appliquée. Les résultats obtenus sont des cartes numériques multidates d'occupation des sols et celles des changements intervenus ainsi que des statistiques dans les différentes unités cartographiées. Ils montrent clairement une tendance globale à la dégradation des formations forestières naturelles, caractérisée par une expansion des surfaces de cultures pluviales, la formation de faciès de végétation dégradée et une apparition de nouvelles unités inexistantes en 1975.Ces phénomènes souvent réversibles au cours du temps dont sont sujets les unités paysagères.

Autorentext

Né 1988 en Côte d'ivoire, Nigérien Garba AMADOU est marié, père de deux enfants, est diplômé de Baccalauréat série C en 2008 et ingénieur agronome, option agroécologie. Expert en sécurité alimentaire et actuellement Coordinateur d'ONG GARKUA à DIFFA/Niger, il ouvre dans la mise en uvre des programmes de sécurité alimentaire, urgences etc...

Klappentext

La présente étude est réalisée dans l'extrême Ouest du Niger, dans la Réserve Totale de Faune de Tamou du Niger. Elle constitue la zone périphérique du parc W du Niger. Elle a pour objectif de comprendre la dynamique des changements d'occupation des sols dans la Reserve Totale de Faune de Tamou entre 1975 et 2013 et de déterminer les causes des changements observés. Les dynamiques spatio-temporelles de l'occupation du sol ont été analysées à partir des images Landsat de 1975, de 1989 et de 2013. La méthode de numérisation visuelle multitemporelle, qui consiste à délimiter les différentes unités homogènes a été appliquée. Les résultats obtenus sont des cartes numériques multidates d'occupation des sols et celles des changements intervenus ainsi que des statistiques dans les différentes unités cartographiées. Ils montrent clairement une tendance globale à la dégradation des formations forestières naturelles, caractérisée par une expansion des surfaces de cultures pluviales, la formation de faciès de végétation dégradée et une apparition de nouvelles unités inexistantes en 1975.Ces phénomènes souvent réversibles au cours du temps dont sont sujets les unités paysagères.