Education et justice dans l'enseignement au Québec

Cette étude est une critique normative de l'éducation scolaire québécoise selon une conception de la justice sociale, celle de la théorie de la justice de J. Rawls. L'analyse emprunte la porte d'entrée de la légitimité morale de ses pratiques. Un important rappel historique, traduit dans une perspective politique, puis interprété dans les termes de la philosophie politique, compose son volet empirique et révèle notre objet d'analyse, une "philosophie publique" de l'éducation québécoise. L'analyse normative de cette dernière, prise pour représentation conceptuelle de l'éducation québécoise, scolaire et publique, et conduite en rapport avec la conception libérale égalitaire de Rawls, révèle une conception utilitariste dominante politiquement et inadéquate au regard du caractère moral des personnes. Une conception non seulement inadéquate mais injuste selon Rawls, vu la primauté kantienne des personnes qu'il défend.

Autorentext

Né à Moncton de parents acadiens, il fréquente l'École Normaledu Nouveau-Brunswick et les universités de Moncton et du N-B.Après avoir enseigné dans les écoles canadiennes il fait carrièredans l'enseignement des mathématiques au Québec. Il retourne auxétudes en 1992 à l'Université Laval et complète ce travail en2004 comme thèse doctorale.

Klappentext

Cette étude est une critique normative de l'éducation scolaire québécoise selon une conception de la justice sociale, celle de la théorie de la justice de J. Rawls. L'analyse emprunte la porte d'entrée de la légitimité morale de ses pratiques. Un important rappel historique, traduit dans une perspective politique, puis interprété dans les termes de la philosophie politique, compose son volet empirique et révèle notre objet d'analyse, une philosophie publique de l'éducation québécoise. L'analyse normative de cette dernière, prise pour représentation conceptuelle de l'éducation québécoise, scolaire et publique, et conduite en rapport avec la conception libérale égalitaire de Rawls, révèle une conception utilitariste dominante politiquement et inadéquate au regard du caractère moral des personnes. Une conception non seulement inadéquate mais injuste selon Rawls, vu la primauté kantienne des personnes qu'il défend.