L'erreur en médecine générale

Tout médecin généraliste peut être confronté à la survenue d'une erreur médicale dans sa pratique quotidienne. Les erreurs médicales sont à l'origine de conséquences humaines et financières importantes, représentant un enjeu majeur en termes de santé publique. La compréhension des mécanismes aboutissant à une erreur par son analyse permettrait d'éviter sa récidive. Il est nécessaire pour cela de recueillir un nombre suffisant de signalement d'erreur. Ces systèmes de déclaration sont sous-utilisés ou méconnus. Notre étude a permis d'identifier les résistances des médecins généralistes à participer à ce type de démarche. Elle a aussi offert aux praticiens l'opportunité de s'exprimer quant à leur désir de formation et d'accompagnement dans leur démarche de remise en question, soulignant ainsi leur réel désir de contribuer à l'amélioration de la qualité de la médecine de soins primaires. Toutefois, cette étude à elle seule ne suffit pas. Il apparait essentiel que soient réalisées d'autres études à propos des erreurs médicales à plus grande échelle, afin que leur réduction fasse partie intégrante des politiques de santé publique.

Autorentext

Marine ADOUANI, médecin généraliste, ancienne interne des hôpitaux de Nice, actuellement en poste au service des urgences de l'hôpital St Roch du CHU de Nice en cours de validation du DESC de médecine d'urgence.

Klappentext

Tout médecin généraliste peut être confronté à la survenue d'une erreur médicale dans sa pratique quotidienne. Les erreurs médicales sont à l'origine de conséquences humaines et financières importantes, représentant un enjeu majeur en termes de santé publique. La compréhension des mécanismes aboutissant à une erreur par son analyse permettrait d'éviter sa récidive. Il est nécessaire pour cela de recueillir un nombre suffisant de signalement d'erreur. Ces systèmes de déclaration sont sous-utilisés ou méconnus. Notre étude a permis d'identifier les résistances des médecins généralistes à participer à ce type de démarche. Elle a aussi offert aux praticiens l'opportunité de s'exprimer quant à leur désir de formation et d'accompagnement dans leur démarche de remise en question, soulignant ainsi leur réel désir de contribuer à l'amélioration de la qualité de la médecine de soins primaires. Toutefois, cette étude à elle seule ne suffit pas. Il apparait essentiel que soient réalisées d'autres études à propos des erreurs médicales à plus grande échelle, afin que leur réduction fasse partie intégrante des politiques de santé publique.