La tradition orale en Belgique francophone

En Belgique, comme c'est le cas dans d'autres parties du monde, les gens ont toujours raconté des histoires. Cependant, depuis 1975, dans la partie francophone de la Belgique des conteurs et des associations de conte sont nés, racontant une variété d'histoires, de mythes et de légendes dans des espaces très différents ... de la prison aux camps scouts. L'histoire n'est plus limitée à la famille mais s'étend au public. Les soirées contées deviennent planifiées dans le sens qu'elles ne sont plus spontanées. En effet, dans le passé, les gens se mettaient à raconter des histoires parce qu'ils en avaient envie. Maintenant, les gens se rencontrent dans le but principal d'écouter des histoires. Dans certains cas, le public connaît à l'avance le contenu des contes qui vont lui être présenté. Certains conteurs sont professionels alors que d'autres ne sont qu'amateurs venant de toutes les classes sociales de la société. Ce travail examine les raisons de ce phénomène et les motivatiosn du conteurs et de son public. Il propose également une nouvelle classification pour les contes en Belgique. Ce travail est le fruit de plus de 60 heures d'enregistrement avec plus de 45 conteurs.

Autorentext

Luc Guglielmi travaille depuis juin 2005 à Kennesaw State University dans l''état de Géorgie aux Etats-Unis où il enseigne la litérature, la culture populaire francophone et dirige le programme de français. Auparavant, il enseignait à Lyncburg College dans l''état de Virginie. Luc Guglielmi est Natif d''Ath dans la province du Hainaut en Belgique.

Klappentext

En Belgique, comme c''est le cas dans d''autres parties du monde, les gens ont toujours raconté des histoires. Cependant, depuis 1975, dans la partie francophone de la Belgique des conteurs et des associations de conte sont nés, racontant une variété d''histoires, de mythes et de légendes dans des espaces très différents ... de la prison aux camps scouts. L''histoire n''est plus limitée à la famille mais s''étend au public. Les soirées contées deviennent planifiées dans le sens qu''elles ne sont plus spontanées. En effet, dans le passé, les gens se mettaient à raconter des histoires parce qu''ils en avaient envie. Maintenant, les gens se rencontrent dans le but principal d''écouter des histoires. Dans certains cas, le public connaît à l''avance le contenu des contes qui vont lui être présenté. Certains conteurs sont professionels alors que d''autres ne sont qu''amateurs venant de toutes les classes sociales de la société. Ce travail examine les raisons de ce phénomène et les motivatiosn du conteurs et de son public. Il propose également une nouvelle classification pour les contes en Belgique. Ce travail est le fruit de plus de 60 heures d''enregistrement avec plus de 45 conteurs.