Paix durable en Afrique subsaharienne et structures socio-économiques

Après plus d'un demi-siècle d'indépendance, les Etats d'Afrique subsaharienne ayant connu des fortunes plus ou moins diverses ne se prévalent pas du même bilan sociopolitique et économique. Une inégalité de destin qui prouve à elle seule qu'à l'heure de faire les comptes, le tableau géopolitique de cette partie du continent arbore bien des tâches d'huile.A l'évidence, l'accession à la souveraineté politique qui était supposée faire des Africains les heureux artisans du développement de leurs nations respectives, ne s'est pas faite sans mal. Pour cause, aux travers du colonialisme se sont substitués d'autres maux que sont la corruption, la mauvaise gouvernance et les conflits multiformes. Des tares qui, de par leur nature, appellent une transformation substantielle de toutes les structures socio-politiques et économiques actuelles. Cette impérieuse transformation ne peut s'opérer en toute logique sans des efforts soutenus tant à un niveau individuel que collectif. Aspiration à l'émergence oblige, les Africains ne peuvent faire l'impasse sur cette réalité qui est la leur.

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Guy-Roland KOSSONOU a obtenu son doctorat à l'université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan option Histoire du Droit et des Institutions après des études à l'Université Alassane Ouattara de Bouaké. Depuis 2018, il y exerce en qualité d'enseignant-chercheur à l'UFR des Sciences Juridique, Administrative et de Gestion.

Klappentext

Après plus d'un demi-siècle d'indépendance, les Etats d'Afrique subsaharienne ayant connu des fortunes plus ou moins diverses ne se prévalent pas du même bilan sociopolitique et économique. Une inégalité de destin qui prouve à elle seule qu'à l'heure de faire les comptes, le tableau géopolitique de cette partie du continent arbore bien des tâches d'huile.A l'évidence, l'accession à la souveraineté politique qui était supposée faire des Africains les heureux artisans du développement de leurs nations respectives, ne s'est pas faite sans mal. Pour cause, aux travers du colonialisme se sont substitués d'autres maux que sont la corruption, la mauvaise gouvernance et les conflits multiformes. Des tares qui, de par leur nature, appellent une transformation substantielle de toutes les structures socio-politiques et économiques actuelles. Cette impérieuse transformation ne peut s'opérer en toute logique sans des efforts soutenus tant à un niveau individuel que collectif. Aspiration à l'émergence oblige, les Africains ne peuvent faire l'impasse sur cette réalité qui est la leur.