Rwanda: se relever du viol de 1994

Ce livre se base sur les résultats d'une recherche doctorale menée au Rwanda sur les rôles de la religion dans le processus de faire face aux violences sexuelles chez les rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994. Entre avril-juillet 1994, le Rwanda a connu le génocide contre les Tutsi, au cours duquel environ 1.000.000 de personnes ont été massacrées. Durant cette tragédie, beaucoup de rwandais/rwandaises ont été confrontés aux différents événements traumatiques, y compris les violences sexuelles utilisées pour humilier et anéantir le groupe ethnique tutsi ; c'est ainsi que environ 250.000 femmes et filles rwandaises ont subi le viol en 1994. Bien que plusieurs personnes aient été massacrées dans les édifices de culte et que certaines autorités religieuses aient été accusées d'avoir gardé le silence et même d'avoir participé au génocide, beaucoup de rwandais/rwandaises continuent à fréquenter massivement les services religieux pour faire face aux conséquences de la tragédie de 1994. Et ce recours à la religion semble avoir des effets positifs, par exemple, en facilitant le processus de guérison de blessures, du pardon et de réconciliation entre les Rwandais/ses.

Autorentext

Romuald UZABUMWANA est prêtre religieux de nationalité rwandaise et membre de la Société de l'Apostolat Catholique, appelée PERES PALLOTTINS. Après les études de théologie spirituelle et de psychologie à l'Université Pontificale Grégorienne à Rome, il a offert un service d'écoute psycho-spirituelle aux différentes catégories de personnes.

Klappentext

Ce livre se base sur les résultats d'une recherche doctorale menée au Rwanda sur les rôles de la religion dans le processus de faire face aux violences sexuelles chez les rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994. Entre avril-juillet 1994, le Rwanda a connu le génocide contre les Tutsi, au cours duquel environ 1.000.000 de personnes ont été massacrées. Durant cette tragédie, beaucoup de rwandais/rwandaises ont été confrontés aux différents événements traumatiques, y compris les violences sexuelles utilisées pour humilier et anéantir le groupe ethnique tutsi ; c'est ainsi que environ 250.000 femmes et filles rwandaises ont subi le viol en 1994. Bien que plusieurs personnes aient été massacrées dans les édifices de culte et que certaines autorités religieuses aient été accusées d'avoir gardé le silence et même d'avoir participé au génocide, beaucoup de rwandais/rwandaises continuent à fréquenter massivement les services religieux pour faire face aux conséquences de la tragédie de 1994. Et ce recours à la religion semble avoir des effets positifs, par exemple, en facilitant le processus de guérison de blessures, du pardon et de réconciliation entre les Rwandais/ses.