Vie associative et insertion professionnelle

En Côte d'Ivoire, la question de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés a pris une ampleur considérable. Le nombre de jeunes diplômés croît de plus en plus sur le marché du travail ainsi que leur niveau d'instruction. Cette situation est liée aux politiques sociales de démocratisation du système éducatif à travers la promotion de l'égalité des chances d'accès à l'éducation, la nécessité d'une scolarisation de masse et d'un accroissement du niveau de qualification de la main d'oeuvre face à la concurrence mondiale fondée sur le savoir et la technologie. Au cours de la période de l'État providence (1960-1980), l'insertion des jeunes diplômés ivoiriens s'effectuait sans grande difficulté. Car, la transition des formations initiales à l'emploi s'opérait de façon instantanée. La réussite aux concours de recrutement de la fonction publique était immédiate pour les jeunes diplômés ivoiriens. On observait une nette corrélation entre la formation et l'emploi.

Autorentext

Julien Bi Boh Julien est Titulaire d'un Doctorat de sociologie à l'université Félix Houphouët Boigny de Côte d'Ivoire, Membre du Laboratoire de sociologie économique et d'anthropologie des appartenances symboliques, Membre du Réseau Ouest et Centre Africain de recherche en Education et Membre de l'Association Ivoirien de recherche en éducation.

Klappentext

En Côte d'Ivoire, la question de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés a pris une ampleur considérable. Le nombre de jeunes diplômés croît de plus en plus sur le marché du travail ainsi que leur niveau d'instruction. Cette situation est liée aux politiques sociales de démocratisation du système éducatif à travers la promotion de l'égalité des chances d'accès à l'éducation, la nécessité d'une scolarisation de masse et d'un accroissement du niveau de qualification de la main d'uvre face à la concurrence mondiale fondée sur le savoir et la technologie. Au cours de la période de l'État providence (1960-1980), l'insertion des jeunes diplômés ivoiriens s'effectuait sans grande difficulté. Car, la transition des formations initiales à l'emploi s'opérait de façon instantanée. La réussite aux concours de recrutement de la fonction publique était immédiate pour les jeunes diplômés ivoiriens. On observait une nette corrélation entre la formation et l'emploi.