2019:Implosion sociale au Chili

Le texte commence par les fondements de la société marchande et ses valeurs esthétiques. En particulier, la liberté, la propriété, la justice et l'esthétique sont analysées comme les fondements de la société. Il se poursuit avec le rôle civique des entreprises et leur interaction avec les parties prenantes. Les modèles néo-kantien et rawlsien sont examinés en tant que fondements d'un modèle de citoyenneté d'entreprise. Vient ensuite le rôle du capital social et de la société civile dans la médiation entre l'État et les citoyens, compte tenu de la massification de la technologie. Enfin, les contraintes de la croissance, la portée de la technologie et le bien-être définissent un contour de résultats, qui diffèrent des attentes. Les faiblesses structurelles du modèle économique appliqué au Chili ont des conséquences importantes en générant un écart esthétique difficile à contrôler dans une réalité subnormale. La crise d'octobre 2019 aura des conséquences qui restent à définir.Par conséquent, la réflexion sur l'implosion sociale de 2019 met en évidence les risques de lacunes sociales non résolues de la part de l'État, et leurs conséquences sur les attentes. Elle représente également une réaction à l'incapacité des élites à s'accorder avec la réalité des hétérogénéités des citoyens qui n'ont pas accès à toutes les opportunités que le système génère, ce qui entraîne exclusion, frustration et mécontentement.

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Docteur en administration des affaires (États-Unis), Master en économie (États-Unis), professeur d'université (premier et deuxième cycles), chercheur, auteur d'articles et de livres, participant à des congrès, séminaires et conférences organisés au Chili et en Argentine, au Brésil, au Costa Rica, au Mexique et en Pologne. Il a écrit des articles dans les médias numériques au Mexique.