QUAND UN ETRE INFIME SEME LA TERREUR

La suite pourrait prendre une autre tournure, laissant libre cours à l'imagination. De l'imagination, il y en avait à foison chez les Terriens. Sur les réseaux sociaux, beaucoup de conseils, impressions, avis ou autres opinions circulaient. Alors qu'en France comme partout dans le monde, l'obligation au confinement allait son cours pour essayer de circoncire, voire éradiquer le mal. Ainsi, le jeune infirmier François-Martin lisait quelques-uns des dizaines de commentaires que lui avaient transférés ses proches par l'application WhatsApp, rien que depuis ce matin (et il ne parlait de Facebook). Ses collègues Manon et Adrien l'écoutaient, après avoir lu quelques uns des leurs. Cela les distrayait un peu. Ils étaient morts de fatigue. Depuis plus de 6 heures en continu, ils s'activaient, administraient des soins sans arrêt à leurs patients, en réanimation ou dans des situations graves. Avec l'arrivée de quelques autres infirmiers, ils purent enfin prendre un temps pour manger, se donner quelques minutes de repos. Bref, reprendre des forces avant de repartir au front, contre CoVid19.

Autorentext

Né en 1971 à Ndjaména au Tchad, Patrick Khalil Kodibaye est actuellement un fonctionnaire, exerçant au sein d un service administratif déconcentré du ministère de l Intérieur de Paris. Journaliste et opérateur PAO au Tchad, il a été correspondant local de presse régionale pour Le Progrès du sud-ouest.

Klappentext

La suite pourrait prendre une autre tournure, laissant libre cours à l imagination. De l imagination, il y en avait à foison chez les Terriens. Sur les réseaux sociaux, beaucoup de conseils, impressions, avis ou autres opinions circulaient. Alors qüen France comme partout dans le monde, l obligation au confinement allait son cours pour essayer de circoncire, voire éradiquer le mal. Ainsi, le jeune infirmier François-Martin lisait quelques-uns des dizaines de commentaires que lui avaient transférés ses proches par l application WhatsApp, rien que depuis ce matin (et il ne parlait de Facebook). Ses collègues Manon et Adrien l écoutaient, après avoir lu quelques uns des leurs. Cela les distrayait un peu. Ils étaient morts de fatigue. Depuis plus de 6 heures en continu, ils s activaient, administraient des soins sans arrêt à leurs patients, en réanimation ou dans des situations graves. Avec l arrivée de quelques autres infirmiers, ils purent enfin prendre un temps pour manger, se donner quelques minutes de repos. Bref, reprendre des forces avant de repartir au front, contre CoVid19.